Journal du journal de La Construction
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Journal du journal de La Construction, par PERRINE LE QUERREC
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Moelle et essence

McCord

Wynn Bullock, Erosion, 1959

Pour la énième fois, William Gasper, un quasi ermite entreprend l’ascension de la Lune, un sommet « aussi nu qu’un point-virgule » de la Sierra Nevada. Une marche en solitaire qui devient vite prétexte à la résurgence de souvenirs sur la guerre de Corée, un passé trouble de tueur à gage, une apparition fantasmagorique. Tel une arme, le corps de Gasper est fourbi par les pas alignés et la discipline militaire qu’il s’impose pour arriver au sommet. Rien ne devait le faire dévier de cette ascension si ce n’est l’arrivée d’un poursuivant armé – point de bascule du récit d’Howard McCord L’homme qui marchait sur la lune. Peu à peu, ce jeu du chat et de la souris prend la forme d’un espèce de satori apocalyptique. Tout en épure, glacial, sans espoir sur l’être humain, il rappelle les romans rongé jusqu’à l’os de Cormac McCarthy tel Mériden de sang ou encore celui de William Gaddis, Agonie d’agapè. Comme le protagoniste de L’homme qui marchait sur la lune, Howard McCord partage son temps entre la lecture, le tir et la marche. Plus poète que romancier, son roman est une belle incursion dans cette prose qui comble le blanc que la poésie laisse entre «la moelle et l’essence ».

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Classé dans: 8.20 Littérature américaine

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Nevermore

Manet

Edouard Manet, illustration pour Le Corbeau d’Egar Allan Poe, Paris, Richard Lesclide, 1875

Dans les années 1840, Edgar Allan Poe publie l’un de ses plus célèbres poèmes intitulé The Raven, ballade romantique de dix-huit strophes méthodiquement construite de manière à insuffler, par le jeu des rimes intérieures et des allitérations, une extrême musicalité au poème que traverse le cri obsédant, contagieux du corbeau : Nevermore !

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Classé dans: 2.10 Littérature française, 8.20 Littérature américaine

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Prince Johnson

« … ce que chacun de nous cherche
Chez l’autre
C’est l’autre
Les étoiles à midi,
Pendant que la lumière adore son dieu aveugle »                                                                    W. Merwin

johnson

Raphaël Dallaporta, Antipersonnel, 2010

Une nouvelle fois, on ressort un peu sonné de la lecture des Monstres qui ricanent, le dernier livre traduit en français de Denis Johnson. Nous serions tentés de dire : comme d’habitude. Cette récurrence d’un monde – notre monde – plongé dans un cauchemar éveillé n’épargne en effet aucun livre de l’écrivain américain, ni aucun des lieux dans lesquels il campe l’action. Que ce soit dans la paix relative de nos démocraties occidentales ou dans des zones plongées dans le chaos des guerres, les protagonistes semblent toujours pris dans des hallalis protéiformes parce qu’ils ne savent plus vraiment qui ils sont, ni pour qui ils travaillent. A l’instar de Roland Nair, le protagoniste des Monstres qui ricanent, on se souviendra, par exemple de la protagoniste Des étoiles à midi, une jeune américaine plongé dans un Nicaragua en pleine guerre civile ; est-elle une prostituée, une employée d’une ONG, une journaliste, tout cela à la fois ?

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Classé dans: 8.20 Littérature américaine

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En attendant Robot

Chauvet

Grotte Chauvet, Panneau des Lions

Depuis que la grotte dite de Chauvet a été découverte en 1994 par trois spéléologues, son art pariétal datée de 31 000 années – ce qui en fait la plus ancienne cave décorée de l’humanité – n’est visible chaque année que par un nombre restreint de personnes. Nous nous souvenons de l’excellent documentaire du cinéaste allemand Werner Herzog, La grotte des rêves perdus sorti sur les écrans en 2010, qui avait pu se rendre brièvement sur les lieux accompagné d’une équipe de tournage réduite.

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Classé dans: 2.10 Littérature française, 8.20 Littérature américaine

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Les cailloux de Cayenne

SamWinston© Sam Winston, Drawing On Memory 

Avec son autobiographie Just Kids (2010), Patti Smith revenait avec beaucoup de délicatesse sur son enfance en Illinois mais aussi et surtout sur ses premières années new-yorkaises et la vie qu’elle partagera avec le photographe Robert Mapplethorpe. La chanteuse américaine nous faisait plonger dans ce New-York en ébullition du début des années soixante-dix en nous narrant son chemin artistique qui aboutira à l’album Horses et lancera sa carrière de rockeuse en 1975.

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Classé dans: 8.20 Littérature américaine, VARIA

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Surpris par la nuit : les objectivistes américains

Surpris par la nuit

Louis Zukofsky et Paul Blackburn © 1997 Elsa Dorfman (it’s our tiny refrigerator)

*

« Sincérité et objectivation », « Je vois une chose, elle m’émeut, je la transcris comme je la vois, je m’abstiens de tout commentaire ». C’est ainsi que Louis Zukofsky et Charles Reznikoff décrivaient ce mouvement mis au goût du jour avec la publication du numéro que leur a consacré la Revue Poetry en 1931. S’ajoutent à ce petit groupe, George Oppen et Carl Rakosi. Aussi pourrait-on y accoler un cousin anglais, Basil Bunting qui, à la même époque, traçait une veine poétique similaire. Inspirés par Ezra Pound et Carlos Williams Carlos, leur influence n’a cessé de croitre tout au long du XXème siècle.

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Classé dans: 8.20 Littérature américaine

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En quête de miracle

post

Marina Abramovic, 1974

En 1974, dans une galerie de Naples, une jeune femme d’origine yougoslave décrète qu’elle se tiendra, six heures durant, à la disposition du public, acceptant passivement tout ce qu’on jugera bon de lui faire subir. Pour encourager la participation des visiteurs, elle dispose sur une table différents objets parmi lesquels des chaînes, des fouets, une ceinture en cuir, des lames de rasoir, une fleur, des plumes, une lotion pour le corps.Pendant les premières heures, les visiteurs se contentent de tourner autour de l’artiste, effleurant, ou tâtant, délicatement certaines parties de son corps. Cependant, la nature des interventions évolue et, aux environs de la quatrième heure, tous les vêtements de l’artiste ont été lacérés, et elle est, elle-même, l’objet d’actes de plus en plus violents. Un petit homme âgé tire le visage de l’artiste à lui et l’embrasse longuement sur la bouche. Le corps nu est étreint, pincé, fouetté. Quelqu’un entreprend même de pratiquer des incisions à l’aide des lames de rasoir et de sucer le sang des blessures. Aux environs de la cinquième heure, le public réalisant que l’artiste, décidément, n’offrira aucune résistance, quoi que l’on entreprenne sur son corps, il devient clair que la jeune femme, désormais, a toutes les chances d’être agressée plus violemment encore et violée avant la fin de l’action. La situation semble même prendre un tour si incontrôlable qu’un groupe de protecteurs se forme peu à peu. Quand, aux environs de la sixième heure, un individu particulièrement diabolique place un revolver chargé dans la main de l’artiste, dispose le doigt de celle-ci autour de la détente et tente de pointer le canon vers sa tempe, les protecteurs s’interposent pour écarter définitivement tout danger.

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Classé dans: 8.20 Littérature américaine, VARIA

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La respiration de l’homme qui écrit

L'homme qui écrit

Toujours accoutré d’un gros magnétophone à bande qu’il « tripotait avec autant d’entrain que le corps d’une femme », le poète Paul Blackburn (1926-1971) enregistrait tout ce qu’il croisait pendant ses errances new-yorkaises : les performances, des lectures des autres, les siennes. Paul Blackburn fut l’astre-poète new-yorkais des années soixante. Proche de Robert Creeley et de l’expérience du Black Mountain College, Paul Blackburn a construit sa poésie comme on « raconte sa vie, c’est tout, et rien d’autre ». Ce qu’il fit par exemple dans le Narcisse de New-York, la traduction du poème ouvrant son recueil : The cities - seul livre traduit en français de son vivant.

 

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Classé dans: 8.20 Littérature américaine

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Le devisement de l’Ouest

Kerouac

Il y a un peu de Marco Polo dans ce qui se dégage des différentes virées que dessinent Sur la route (1957) de Jack Kerouac ; le même étonnement et le grand Oui à tout, à la géographie, à toutes les aventures, à tous les Autres. Au-delà de son statut de livre étendard de la beat generation  - ce qui a plutôt tendance à le desservir – Sur la route est un remarquable texte plein de poésie et de musicalité.
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Classé dans: 8.20 Littérature américaine

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Heureux qui comme Ulysse…

Thierry de Cordier, Mer montée, 2011

 

Un peu de houle et d’océans agités pour cette période estivale. La récente lecture du Bateau-usine de Kobayashi Takiji, témoignage des années vingt sur les conditions de vie des pêcheurs de crabes au large du Kamtchatka nous donne l’occasion de revenir sur quatre autres grands textes autour de cette thématique marine : Ultramarine de Malcolm Lowry, Le Quart de Nikos Kavvadias, Les tribulations de Maqroll le Gabier d’Alvaro Mutis et enfin Le Bateau-fantôme de Traven.  (suite…)

Classé dans: 3.35 Littérature grecque, 3.60 Littérature japonaise, 4.83 Littérature colombienne, 8.10 Littérature anglaise, 8.20 Littérature américaine

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