Carl Michael von Hausswolff, Alamount 1986

Moins connu que Sadegh Hedayat, Mohammad Ali-Jamalzadeh (1892-1997) est l’un des écrivains qui ont fait basculer la littérature perse dans la « modernité ». Des préoccupations plus réalistes, un style d’écriture vacillant entre un lyrisme proche des Ghazals et une langue populaire tout droit sortie du bazar de Téhéran caractérise ce renversement des lettres persanes dans la première moitié du XXème siècle.

La nouvelle proposée Ces Messieurs de la politique [1] raconte l’histoire d’un pauvre cardeur – quelque peu roublard – revenant sur son irrésistible ascension dans les sphères du pouvoir, prétexte à une description des mœurs politiques sans fards.


[1] Djamalzadeh, Choix de nouvelles, traduit du persan par Stella Corbin et Hassan Lofti, Paris, Les belles lettres, 1959.