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Journal du journal de La Construction, par PERRINE LE QUERREC
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Jeudi en résidence, avec Lancelot Hamelin et Christophe Bisson

bimaristan

Guerre & Fous est un projet de non-fiction issu d’une enquête collective sur un hôpital psychiatrique médiéval à Alep, en Syrie : le bîmarîstân Al-Arghoun. Ce lieu épargné par la guerre témoigne d’une philosophie mettant l’architecture au service du soin.
L’écrivain Lancelot Hamelin, associé à d’autres artistes ainsi qu’à des groupes de patients de la psychiatrie institutionnelle et à des réfugiés syriens, documente cette histoire orientale. Le projet se ramifie ainsi sur différents plans qui produiront différentes œuvres : un opéra du compositeur Benjamin Attahir, un film du cinéaste Christophe Bisson, un récit de Lancelot Hamelin, des performances, un livre de gravures réalisées par les groupes impliqués dans l’enquête, « livre pauvre » destiné à être déposé un jour dans le bîmaristân et intitulé La fabrication du Livre contre la Guerre.
À l’occasion de ce Jeudi en résidence, c’est à une séance de travail que vous invitent Lancelot Hamelin et Christophe Bisson afin « d’explorer l’architecture de ce projet, et d’ouvrir des portes que nous avions oubliées – des portes en nous ».

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Classé dans: 2.10 Littérature française, VARIA

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Jeudi en résidence, avec Rokus Hofstede

roorda

Traducteur en néerlandais entre autres de La grande peur dans la montagne de Charles Ferdinand Ramuz (1878-1947) et de Mon suicide d’Henri Roorda (1870-1925), l’essayiste et traducteur en résidence Rokus Hofstede s’attardera sur les destins croisés, simultanés mais à maints égards opposés, de ces deux grands auteurs suisses romands des années 1920. Il parlera de leurs liens profonds au lieu de vie vaudois et de leurs expressions très dissemblables de ce lien.

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Classé dans: 2.30 Littérature suisse de langue française

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Jeudi en résidence, avec Axel Sourisseau

carte-postale

Trentemoult-lès-Nantes, années 1910 (collection particulière)

Dans le cadre du début de sa résidence à la Fondation Jan Michalski, Axel Sourisseau nous lit des extraits de son recueil Catafalques, publié en 2020 aux Éditions de La Crypte. Une errance poétique au cœur d’un port, entre une batelière qui fait traverser le fleuve, des voiliers métalliques et une myriade d’oiseaux… Autant d’images qui font écho aux thématiques de Perlil, roman dont l’auteur poursuit la rédaction à la Fondation. Il nous en présente également les points cardinaux.
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Classé dans: 2.10 Littérature française

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Jeudi en résidence, avec Raluca Maria Hanea

mirabelier dans le miroir

@Raluca Maria Hanea, Mirabellier dans le miroir, Slimnic

Dans le laboratoire de l’écriture de Raluca Maria Hanea, tout commence par des images le plus souvent mises en scène par le réel. Elles servent d’écran et de base à sa démarche créative, s’intériorisent et autorisent l’auteure à fabriquer à la suite d’autres images. L’écriture raconte ce processus. Cette intervention est ponctuée de lectures de ses textes Sans chute et Retirements, parus aux Éditions Unes, ainsi que d’un fragment du projet en cours à la Fondation Jan Michalski, Disparition initiale.

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Classé dans: 6.90 littérature roumaine

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Jeudi en résidence, avec Ariel Dilon

babel

Luis Scafati, Babel

Le traducteur et écrivain Ariel Dilon, en résidence à la Fondation Jan Michalski, revient sur ses deux plus récentes traductions en espagnol d’Argentine, Zazie dans le métro de Raymond Queneau et 1984 de George Orwell, en détaillant les choix de langage qu’il a dû faire, entre délices et tourmentes. Si ce travail de traducteur se poursuit actuellement avec l’écrivain américain Stephen Dixon (1936-2019) dont il nous situe l’oeuvre, il sera aussi évoqué lors de cette rencontre le roman auquel il a mis un point final au début de son séjour. L’occasion d’aborder la concurrence parfois inégale – chez la même personne – de ces deux formes d’écriture que sont la création et la traduction.

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Classé dans: 2.10 Littérature française, 4.80 Littérature argentine, 8.10 Littérature anglaise, 8.20 Littérature américaine

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Jeudi en résidence, avec Cătălin Mihuleac

catalin

La parution de son roman Les Oxenberg & les Bernstein en 2014 fut un événement en Roumanie, ainsi qu’en Allemagne où ont été saluées sa très grande originalité et sa force narrative imparable pour évoquer l’un des plus grands tabous de l’histoire roumaine contemporaine, le pogrom de Iaşi. Traduit en français l’automne dernier, Cătălin Mihuleac revient sur cet ouvrage, lauréat du Prix Transfuge du meilleur roman européen 2020, et évoque le projet d’écriture sur lequel il travaille actuellement en résidence. L’entretien est mené par Jil Silbertein, auteur de La Roumanie, prison des âmes.

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Classé dans: 6.90 littérature roumaine

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Lecture de Marina Skalova

Ruff

Thomas Ruff, 16h 30m / -50°   (1989)

 

À défaut du Jeudi en résidence prévu avec elle le 3 décembre dernier, Marina Skalova nous lit des extraits de son travail actuel ainsi qu’un passage de sa pièce de théâtre La Chute des comètes et des cosmonautes, publiée à L’Arche en 2019.

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Classé dans: 2.10 Littérature française

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Les jeudis en résidence #13 : Regina López Muñoz avec Joseph Ponthus

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Le sang des bêtes, Georges Franju, 1949

 

Durant sa résidence, Regina López Muñoz a poursuivi son travail de traduction en espagnol d’À la ligne : feuillets d’usine, le premier roman de Joseph Ponthus. Paru en 2019 aux éditions de La Table Ronde, ce livre suit la trajectoire d’un ouvrier intérimaire embauché dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, sont inventoriés sous la forme d’un long poème sans ponctuation les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps, mais aussi les petites victoires contre l’aliénation, la littérature, les chansons, l’amour et la fraternité. À la ligne a été récompensé par de multiples prix littéraires, dont le Grand prix RTL-Lire.

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Classé dans: 2.10 Littérature française

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Les jeudis en résidence #12 : Myriam Wahli

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Hamish Fulton, The Wolf, 2011

Dans ses écrits, Myriam Wahli s’efforce toujours à nouveau de faire sien l’adage jodorowskien qui dit : « Le seul art qui vaut est celui qui permet de soigner. »
Son premier roman, Venir grand sans virgules, raconte les couches de sens et de valeurs que les adultes badigeonnent sur les gens, les choses, le monde, et dont une enfant se rit, qu’elle reçoit de plein fouet, aussi. Lorsque le père perd son travail, la structure familiale et son système de valeurs s’effritent. Ses thèmes de prédilection sont l’étiolement des structures de tous types auxquelles on s’identifie, ce qui se passe en dehors des normes, l’insatiable besoin d’union avec autrui et le grand tout, les peurs qui freinent, la perte et la possibilité de se recomposer en mosaïque.
L’auteure lit des extraits de trois textes : le roman Venir grand sans virgules, le projet sur lequel elle a travaillé durant sa résidence intitulé La Plaine, et enfin un poème en prose, Frontière Pyjama.

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Classé dans: 2.30 Littérature suisse de langue française

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Les jeudis en résidence #11 : Suzanne Doppelt

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En résidence du 5 février au 6 mars, Suzanne Doppelt a utilisé comme matériel de travail un court film anthropologique de Gian Franco Mingozzi, Tarantula. Tourné en 1961 à Galatina dans les Pouilles, le film montre un rituel public de désenvoûtement par la danse, la musique et les couleurs, où il s’agit d’arrêter une transe périodique, de soulager un état morbide produit par la morsure de l’araignée, pourtant inoffensive, qui touche certains des villageois. À partir de ce théâtre arachnéen, l’un des derniers cultes de possession en Europe, Suzanne Doppelt tire ses propres fils poétiques à travers une lecture d’extraits de son travail d’écriture. Cette lecture a été suivie de la projection de Tarantula – que nous vous proposons au visionnage (18’).

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Classé dans: 2.10 Littérature française, VARIA

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