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Luis Scafati, Babel



Le traducteur et écrivain Ariel Dilon, en résidence à la Fondation Jan Michalski, revient sur ses deux plus récentes traductions en espagnol d’Argentine, Zazie dans le métro de Raymond Queneau et 1984 de George Orwell, en détaillant les choix de langage qu’il a dû faire, entre délices et tourmentes. Si ce travail de traducteur se poursuit actuellement avec l’écrivain américain Stephen Dixon (1936-2019) dont il nous situe l’oeuvre, il sera aussi évoqué lors de cette rencontre le roman auquel il a mis un point final au début de son séjour. L’occasion d’aborder la concurrence parfois inégale – chez la même personne – de ces deux formes d’écriture que sont la création et la traduction.

Ariel Dilon, né à Buenos Aires en 1964, a traduit en espagnol plus de 90 ouvrages d’auteurs de langues française et anglaise, tels John Cheever, Kurt Vonnegut, Patricia Highsmith, Alfred Jarry, Antonin Artaud, J.M.G. Le Clézio, Henri Michaux, Henri Roorda ou encore Marcel Schwob. Il a été tuteur de traduction littéraire au Collège international des traducteurs littéraires (CITL) et au Centre européen de traduction littéraire (CETL). Il est l’auteur d’un recueil de contes El inventor de dioses y otros apócrifos chinos (Diputación de Badajoz, 2009).