Journal du journal de La Construction
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Journal du journal de La Construction, par PERRINE LE QUERREC
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Monarques

Actuellement en résidence et pleine rédaction de son Pardon pour l’Amérique, immense projet autour des prisonniers condamnés à tort dans les prisons du Sud des Etats-Unis, Philippe Rahmy s’offre néanmoins un interstice avec la sortie aujourd’hui de Monarques aux éditions de la Table Ronde. Un récit autobiographique revenant sur ses racines familiales, ses études et petits boulots à Paris, en y entrecroisant le destin d’une figure du passé, un jeune adolescent juif ayant fui l’Allemagne nazie en 1936, Herschel Grynszpan.
Voici quelques jours, Philippe Rahmy a enregistré un entretien animé par David Collin pour l’émission Versus.

A noter que Philippe Rahmy va publier un long et poignant article reprenant les thématiques de Pardon pour l’Amérique dans le prochain numéro de La Couleur des jours.

Classé dans: 2.30 Littérature suisse de langue française

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Le Plancher

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© Perrine Le Querrec, Le plancher, décembre 2016 

 
En 2005, Perrine Le Querrec rencontre Jeannot l’Écrivain qui « perce les verrous de l’écriture à venir ». Elle raconte quelque part :

Ma première rencontre avec le plancher de Jeannot date de 2005, à la bibliothèque François Mitterrand. Hall Est, ce n’est pas le silence qui m’accueille, mais une clameur, un hurlement. Le plancher se dresse dans la lumière, trois surfaces creusées, martelées, saignées à blanc. Je m’approche, aucune paroi ne me sépare de lui, inutile de lever la tête, il est là, devant moi, attaque ma rétine, mon système nerveux, je lis, ne comprends pas, me perds, j’entends les coups, je vois Jeannot sans même encore connaître son histoire, je vois Artaud crever la page d’écriture de son marteau. Je rencontre Jeannot l’Écrivain. Plus tard, le plancher est démonté, exposé dans plusieurs lieux d’art brut, c’est Jeannot l’Artiste. Encore plus tard, le laboratoire pharmaceutique qui l’a acquis le dévoile aux représentants comme avertissement si l’on ne consomme pas ses médicaments, c’est Jeannot le Schizophrène. Depuis plusieurs années le plancher est visible rue Cabanis, contre un mur de l’hôpital Sainte-Anne. Mal exposé, mal conservé, il attend depuis 3 ans une salle qui doit lui être consacrée. C’est Jeannot le Coupable, celui qui encombre, la société, les mémoires, ce sont ceux dont on se détourne, ce sont les lits supprimés des hôpitaux psychiatriques, ce sont les SDF abandonnés, les malades abusivement enfermés en prison, tous les fragiles, les différents, les marginaux, les furieux.

(suite…)

Classé dans: 2.10 Littérature française

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