16 juin 2016
Rien n’est fermé jamais : Nezami, Ferdowsi, Khayyam & Attar
© Jeremy Suyker, Zurkhaneh
En 2008, un bien curieux film d’Abbas Kiarostami sortait sur les écrans : Shirin. Le cinéaste iranien filmait une représentation théâtrale du calvaire de Khosrow et Chîrîn tirée d’un poème de Nezami. Or ce n’était pas la scène qui était filmée mais le visage de 108 spectatrices tout au long de l’heure et demi que dure le film. S’offrait alors un beau film-miroir rythmé par la bande-son des vers du poète du XIIème siècle déclamés par les acteurs. Nous pouvions constater à quel point la poésie en Iran n’était pas seulement un printemps mais aussi et surtout quelque chose de beau et de vivant.
Classé dans: 3.15 Littérature iranienne