7 juin 2017
Les Colonies
Poète, essayiste et traducteur, Tomasz Różycki est né en 1970 à Opole en Silésie. Son poème Dwanaście stacji (Douze stations) a obtenu le prix littéraire Kościelski en 2004 et a été nommé pour le prix Nike en 2005. En traduction française, sont publiés certains poèmes en 2005 dans l’ouvrage collectif Trois poètes polonais aux Editions du Murmure et en 2006 son recueil Les Colonies aux éditions L’improviste. Actuellement en résidence à la Fondation, Tomasz Różycki a choisi cinq poèmes de ce dernier recueil qu’il nous lit en polonais puis dans la traduction française de Jacques Burko.
Classé dans: 1.30 Littérature polonaise
28 février 2017
Esquisses à la plume
Publiée aux éditions Phébus en 2015, la relation de voyage Douce France d’Andrzej Bobkowski est de facto une longue partie de son journal En Guerre et en Paix 1940-1944. L’écrivain polonais d’origine autrichienne nous fait le récit d’un périple en vélo qu’il fit pendant les premiers mois de la Blitzkrieg jusqu’à l’occupation effective de la moitié de la France par l’armée allemande en 1940.
Classé dans: 1.30 Littérature polonaise
27 septembre 2016
Cours de littérature en six heures un quart
« Plus c’est savant, plus c’est bête »
Witold Gombrowicz
Witold et Rita Gombrowicz préparant les cours de philosophie, Vence, 1969 (@ H. Garthe)
Cet automne, la bibliothèque de la Fondation Jan Michalski inaugure ses cycles de conférences baptisés « Cours de littérature en six heures un quart » en référence à Witold Gombrowicz et son fameux Cours de philosophie en six heures un quart. Quelques mois avant sa mort, l’écrivain polonais avait en effet donné chez lui à sa femme et Dominique de Roux une série de leçons dans lesquelles il retraçait brièvement une histoire toute personnelle de la philosophie, récapitulant sa propre pensée à travers celle des grands noms de la philosophie moderne.
Classé dans: 1.30 Littérature polonaise
13 mai 2014
Voix de ceux qui n’en ont pas
Il y a des choses dont il est impossible de parler. On ne peut les évoquer qu’en peignant. Et encore, à dire vrai, même cela n’est pas possible. (Jacek Dehnel)
C’était une chienne, elle s’appelait Vanda, pas avec un w, un v simple, d’animal errant qu’elle était. (Antonio Tabucchi)
La compassion absolue est le seul réel dans un univers où tout est illusoire sauf la douleur. (Yves Bonnefoy)
Francisco de Goya, Le Chien, 1820-1823.
Entre 1820 et 1823, Francisco de Goya peint a secco sur les murs de sa maison de campagne au nom prédestiné, la Quinta del Sordo (« Maison du Sourd »), la série de ses quatorze Peintures noires (suite…)