21 mars 2017
Le pays des merveilles
La cabane Strindberg sur l’île de Kymmendö
Les écrits autobiographiques d’August Strindberg (1849-1912) et les milliers de lettres de sa correspondance dressent le portrait d’un écrivain pour qui tous les cadres de la société sont trop étroits et doivent céder sous la pression du monstrueux instinct de vie qui gronde en lui. Pour un homme de ce tonneau-là, la civilisation n’offre aucune pierre où reposer sa tête et ne produit jamais qu’épines et ronces. De là ses perpétuelles errances à travers l’Europe vingt années durant, sans pouvoir nulle part se fixer, « émigrant à la recherche du travail dans la grande Ville, la foire et l’usine des cerveaux combattants ».
Classé dans: 7.70 Littérature suédoise