2 juillet 2020
Les jeudis en résidence #12 : Myriam Wahli
Hamish Fulton, The Wolf, 2011
Dans ses écrits, Myriam Wahli s’efforce toujours à nouveau de faire sien l’adage jodorowskien qui dit : « Le seul art qui vaut est celui qui permet de soigner. »
Son premier roman, Venir grand sans virgules, raconte les couches de sens et de valeurs que les adultes badigeonnent sur les gens, les choses, le monde, et dont une enfant se rit, qu’elle reçoit de plein fouet, aussi. Lorsque le père perd son travail, la structure familiale et son système de valeurs s’effritent. Ses thèmes de prédilection sont l’étiolement des structures de tous types auxquelles on s’identifie, ce qui se passe en dehors des normes, l’insatiable besoin d’union avec autrui et le grand tout, les peurs qui freinent, la perte et la possibilité de se recomposer en mosaïque.
L’auteure lit des extraits de trois textes : le roman Venir grand sans virgules, le projet sur lequel elle a travaillé durant sa résidence intitulé La Plaine, et enfin un poème en prose, Frontière Pyjama.