26 septembre 2017
Programme Automne 2017
6 avril 2016
L’œuvre-monde de Mario Vargas Llosa
Stuart Franklin, At the Malecon in Miraflores, 2007
C’est probablement son rêve d’étudiant liménien qui se réalise pour Mario Vargas Llosa avec la publication dans la collection de Pléiade d’une partie de son œuvre. Après avoir été lauréat en 2010 du Prix Nobel de littérature, cette prestigieuse édition en deux tomes (c’est lui qui a choisi les romans qui y figurent) offre d’une façon méritée à Mario Vargas Llosa une seconde récompense de choix. Ecrivain acharné – comparé avec affection à un rhinocéros par Julio Cortázar – tant dans le genre romanesque, l’essai ou encore les pièces de théâtre, Mario Vargas Llosa a eu une production ample et singulière. Cette dernière compte aujourd’hui plus d’une trentaine de titres s’affirme comme l’une des plus conséquentes d’Amérique Latine à l’instar de Jorge Luis Borges, Octavio Paz, Julio Cortázar, Gabriel Garcia-Marquez ou encore Carlos Fuentes.
Classé dans: 4.87 Littérature péruvienne
11 juillet 2014
L’avant boom : 1959-1967
Julian Davalos, bicicleta, 2010
En une demi-douzaine d’années, cinq longues nouvelles ou si l’on préfère de courts romans redéfinissent en profondeur la littérature latino-américaine : L’homme à l’affût de Julio Cortázar (1959), Pas de lettre pour le colonel de Gabriel Garcia Marquez (1961), Aura de Carlos Fuentes (1962) , Ce lieu sans limite de José Donoso (1966) et Les chiots de Mario Vargas Llosa (1967). La même année, avec le succès fulgurant de Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez, c’est l’annonce médiatique de ce « renouveau » estampillé du nom de boom. Ces cinq récits tous parfaits – tant dans leur forme que dans les thèmes ambitieux qu’ils développent – ne sont pas considérés comme les grands œuvres de leurs auteurs (Marelle, Cent ans de solitude, La Mort d’Artemio Cruz, L’obscène oiseau de la nuit et Conversation à la cathédrale) mais ils ont le mérite d’en contenir les germes. (suite…)
25 mars 2014
Sans plumes
©Renzo Giraldo, versus photo
Figure de la littérature péruvienne, Julio Ramón Ribeyro (1929-1994) a fait le choix – comme beaucoup d’autres auteurs sud-américains dans les années 50-60 – de venir s’installer à Paris pour écrire. Il vivra même un temps dans le même appartement que Mario Vargas Llosa. Ribeyro s’est essayé à de multiples genres littéraires. Ses nouvelles sont d’une grande qualité ; notamment dans les recueils Charognards sans plumes et Silvio et la roseraie. Les deux extraits proposés sont tirés de ses Proses apatrides, spicilège de 200 courts textes, distillant des réflexions sur la vie et la littérature avec tendresse et mélancolie.[1] (suite…)
Classé dans: 4.87 Littérature péruvienne