8 juillet 2021
Jeudi en résidence, avec Raluca Maria Hanea
@Raluca Maria Hanea, Mirabellier dans le miroir, Slimnic
Dans le laboratoire de l’écriture de Raluca Maria Hanea, tout commence par des images le plus souvent mises en scène par le réel. Elles servent d’écran et de base à sa démarche créative, s’intériorisent et autorisent l’auteure à fabriquer à la suite d’autres images. L’écriture raconte ce processus. Cette intervention est ponctuée de lectures de ses textes Sans chute et Retirements, parus aux Éditions Unes, ainsi que d’un fragment du projet en cours à la Fondation Jan Michalski, Disparition initiale.
Classé dans: 6.90 littérature roumaine
4 février 2021
Jeudi en résidence, avec Cătălin Mihuleac
La parution de son roman Les Oxenberg & les Bernstein en 2014 fut un événement en Roumanie, ainsi qu’en Allemagne où ont été saluées sa très grande originalité et sa force narrative imparable pour évoquer l’un des plus grands tabous de l’histoire roumaine contemporaine, le pogrom de Iaşi. Traduit en français l’automne dernier, Cătălin Mihuleac revient sur cet ouvrage, lauréat du Prix Transfuge du meilleur roman européen 2020, et évoque le projet d’écriture sur lequel il travaille actuellement en résidence. L’entretien est mené par Jil Silbertein, auteur de La Roumanie, prison des âmes.
Classé dans: 6.90 littérature roumaine
29 mai 2016
Sous les espèces du silence
Man Ray, Portrait de Benjamin Fondane
Charlie Chaplin a désormais son musée en Suisse. On sait par tous les écrits de l’époque (ceux de Desnos, d’Aragon, Cendrars, Fernand Léger, etc.) comment, dans les années vingt, les films du petit vagabond soulevèrent l’enthousiasme de tous les milieux d’avant-garde. Surtout connu comme poète et philosophe, Benjamin Fondane fut également un excellent critique et théoricien du cinéma. Lorsqu’au milieu des années vingt il quitte la Roumanie pour Paris, où il marche sur le fil de toutes les avant-gardes, lui aussi partage l’enthousiasme général pour le film muet.
30 janvier 2015
Les routes de Panaït Istrati
La sortie d’une biographie de Panaït Istrati Un charbon déraciné écrite par Monique Jutrin et la réédition de sa Présentation des Haïdoucs – ces robins des bois des Balkans – tous deux aux éditions de L’échappée nous donne l’occasion de revenir sur cet écrivain longtemps oublié. En effet, cloué au pilori par le milieu éditorial français en raison de sa dénonciation du régime révolutionnaire russe avec son brûlot Vers l’autre flamme : après seize mois dans l’URSS : confession pour vaincus (1927-1928), il ne sortira de l’ombre que dans les années soixante grâce la pugnacité d’écrivains tels que Joseph Kessel. (suite…)
Classé dans: 6.90 littérature roumaine