16 octobre 2015
Nous vous attendions
Hassan Massoudy, Le chemin d’un calligraphe, Paris, Phébus, 1991
Tant de poètes arabes restent méconnus en Occident faute de traducteurs et d’éditeurs pour diffuser leurs œuvres. Saluons donc la parution récente de quelques ouvrages qui viennent combler ce manque, car l’on entend souvent parler du monde arabe de nos jours – mais peu de ce qui a fait et continue de faire sa grandeur et sa plus essentielle richesse. La place qu’y occupe la poésie depuis l’âge classique est telle pourtant que l’omettre reviendrait à vider l’arbre de sa sève. Il est difficile pour nous d’imaginer qu’une nation puisse encore trouver sa subsistance dans les paroles du poète et que certains vers puissent encore soulever les foules, brûlant sur les lèvres de toutes les générations. Dans un très beau texte devenu récemment (bien que partiellement) accessible en français [1], le poète syrien Nizar Qabbani (1923-1998) écrit :
Classé dans: 3.27 Littérature arabe
26 septembre 2014
Entre-deux
Entre deux fleuves, l’Iraq dans les poèmes de ceux qui l’ont quittée. Les textes des trois auteurs qui suivent sont extraits de deux livres symétriques : Nés à Bagdad (Éd. Stavit) et Bagdad-Jérusalem : à la lisière de l’incendie (Éd. B. Doucey). Deux livres à deux voix, où celle de Ronny Someck, en hébreu, alterne avec les voix de Abd al-Qadir al-Janabi et de Salah al-Hamdani, en arabe.