30 janvier 2015
Les routes de Panaït Istrati
La sortie d’une biographie de Panaït Istrati Un charbon déraciné écrite par Monique Jutrin et la réédition de sa Présentation des Haïdoucs – ces robins des bois des Balkans – tous deux aux éditions de L’échappée nous donne l’occasion de revenir sur cet écrivain longtemps oublié. En effet, cloué au pilori par le milieu éditorial français en raison de sa dénonciation du régime révolutionnaire russe avec son brûlot Vers l’autre flamme : après seize mois dans l’URSS : confession pour vaincus (1927-1928), il ne sortira de l’ombre que dans les années soixante grâce la pugnacité d’écrivains tels que Joseph Kessel. (suite…)
Classé dans: 6.90 littérature roumaine
5 septembre 2014
Le reste est littérature
Nous parlons toujours de la guerre, qui est la grande mesure du courage ; j’entends la grande mesure temporelle, peut-être la seule, mais ni vous ni moi ne l’avons jamais faite.
Charles Péguy, Victor-Marie, comte Hugo
Je ne puis plus rien lire après Péguy. Tout le reste est littérature.
Romain Rolland, Péguy
© Otto Dix, Der Krieg, peinture sur bois (1929-1932)
Le 5 septembre 1914, Charles Péguy tombe à Villeroy au cours d’un des premiers assauts de la Bataille de la Marne qui marque la fin de l’avancée des troupes allemandes (à vingt kilomètres de Paris) après les deux semaines de « Grande retraite » des unités françaises et britanniques. (suite…)
Classé dans: 2.10 Littérature française