16 mars 2015
Entretien avec Jean-Luc Bertini
Jean-Luc Bertini est né en 1969 en région parisienne. Après un parcours scolaire accidenté et original, il s’est lancé dans la photographie professionnelle voici une quinzaine d’années. Collaborant avec les principaux titres de la presse nationale française et pour diverses revues littéraires, il travaille aussi en parallèle sur plusieurs projets de longue haleine. Nous pourrions citer ses portraits d’écrivains américains ou encore cette très belle virée photographique placée sous le signe de Nicolas Bouvier dans l’Est de l’Europe avec Kilomètres Est. Des projets que les lecteurs peuvent retrouver plus en détail sur son site personnel. (suite…)
Classé dans: 1.10 Littérature russe, VARIA
11 mars 2015
L’esprit à sec et la tête ivre
Tristan Corbière, Album Louis Noir, feuillet 15 (détail)
À mon cotre LE NÉGRIER
vendu sur l’air de « Adieu, mon beau navire ! »
Allons file, mon cotre ! Adieu mon Négrier. Va file aux mains d’un autre Qui pourra te noyer… (suite…)
Classé dans: 2.10 Littérature française, VARIA
3 mars 2015
D’un hiver l’autre
Du 21 avril au 28 juin 2015, notre bibliothèque accueillera les photographies de Jean-Luc Bertini sur une Bibliothèque perdue des îles Solovki. Nous aurons l’occasion de revenir sur cet évènement ces prochaines semaines.
Lors d’une visite, Jean-Luc Bertini a pris quelques clichés du village de Montricher aux premières heures du jour.
© Jean-Luc Bertini, Montricher, décembre 2014
© Jean-Luc Bertini, Montricher, décembre 2014
Classé dans: VARIA
25 février 2015
Quimera sur la littérature suisse
La revue espagnole Quimera propose pour son numéro de février 2015 un long dossier sur la littérature suisse. S’y trouvent entre autres, les écrivains Roland Buri, Pierre Lepori, Dorothée Elmiger et l’auteur de Faut quitter Schummertal ! Pedro Lenz. Quant à l’édition suisse, elle est mise en avant avec un entretien de Caroline Coutau des Editions Zoé.
Le sommaire plus détaillé ici
La revue est disponible dans notre espace presse
24 février 2015
Vanishing Point
Zabriskie Point (Etats-Unis), 2000. Crédits : © Antoine D’Agata / Magnum Photos
Dans son esquisse à un troisième journal, Max Frisch écrivait qu’aux américains leur manquait un rapport au tragique. Joan Didion dans son Année de la pensée magique – essai remarquable et sans détour sur la mort de son mari John Gregory Dunne – n’enlèvera en rien la pertinence de la remarque de l’écrivain zurichois. Pas de tragédie donc, elle attaque le deuil comme elle seule sait le faire. Comme elle l’avait fait pour l’avortement de Maria dans Play It As It Lays : d’une façon clinique, laconique et cruelle. Né dans une vieille famille américaine de souche alsacienne en 1934, elle fourbira sa plume dans les grands magazines de l’époque Vogue ou encore le New York Time avec de longs reportages qui seront regroupés sous le titre Amérique pour l’édition française avant de passer aux romans. (suite…)
Classé dans: 8.20 Littérature américaine
16 février 2015
Homo Faber (Trois femmes)
Daphné Baiwir dans Homo faber (trois femmes) de Richard Dindo (2014)
Après avoir mis en image les deux journaux et le récit Montauk de Max Frisch d’une façon magistrale en 1980 dans Journal I-III, le cinéaste zurichois Richard Dindo revient aujourd’hui avec une adaptation à la fois très libre visuellement mais aussi très fidèle dans sa narration d’un autre roman fameux de l’écrivain zurichois, Homo Faber. (suite…)
3 février 2015
Paradjanov, visions littéraires
Sise sur une colline d’Erevan surplombant le canal Nizhne-Razdanskiy se trouve la dernière demeure de l’excentrique cinéaste Sergueï Paradjanov (1924-1990). C’est aujourd’hui un musée où sont exposées des œuvres surprenantes faites de collages, de chapeaux, poupées surréalistes et de peintures folles. Force est de constater l’auteur des Chevaux de Feux n’a donc pas seulement officié avec brio dans le monde du cinéma mais également dans d’autres domaines. (suite…)
Classé dans: 1.70 Littérature caucasienne, VARIA
30 janvier 2015
Les routes de Panaït Istrati
La sortie d’une biographie de Panaït Istrati Un charbon déraciné écrite par Monique Jutrin et la réédition de sa Présentation des Haïdoucs – ces robins des bois des Balkans – tous deux aux éditions de L’échappée nous donne l’occasion de revenir sur cet écrivain longtemps oublié. En effet, cloué au pilori par le milieu éditorial français en raison de sa dénonciation du régime révolutionnaire russe avec son brûlot Vers l’autre flamme : après seize mois dans l’URSS : confession pour vaincus (1927-1928), il ne sortira de l’ombre que dans les années soixante grâce la pugnacité d’écrivains tels que Joseph Kessel. (suite…)
Classé dans: 6.90 littérature roumaine
20 janvier 2015
Une expérience fondamentale
À l’occasion de l’exposition des œuvres picturales d’Henri Michaux à partir du 21 février 2015 au sein de la Fondation Jan Michalski, la bibliothèque poursuit son petit cycle autour du poète belge. Après Ecuador et Un Barbare en Asie, c’est vers un ailleurs qui n’est pas géographique que nous conduit cette fois Henri Michaux.
« Ce que j’y ai vu, même risible, compte encore, m’est plus réel et inoubliable que tous les pays que j’ai parcourus. »
Henri Michaux
Jean-Baptiste Corot, Orphée ramenant Eurydice des enfers
Ce n’est pas pour l’un des paradis artificiels qu’un matin de janvier 1955 Henri Michaux embarque, en compagnie de Jean Paulhan et Édith Boissonnas, sur la plage d’envol de son appartement de la rue Séguier : (suite…)