8 mars 2021
Jeudi en résidence, avec Ariel Dilon
Luis Scafati, Babel
Le traducteur et écrivain Ariel Dilon, en résidence à la Fondation Jan Michalski, revient sur ses deux plus récentes traductions en espagnol d’Argentine, Zazie dans le métro de Raymond Queneau et 1984 de George Orwell, en détaillant les choix de langage qu’il a dû faire, entre délices et tourmentes. Si ce travail de traducteur se poursuit actuellement avec l’écrivain américain Stephen Dixon (1936-2019) dont il nous situe l’oeuvre, il sera aussi évoqué lors de cette rencontre le roman auquel il a mis un point final au début de son séjour. L’occasion d’aborder la concurrence parfois inégale – chez la même personne – de ces deux formes d’écriture que sont la création et la traduction.
6 septembre 2018
Les jeudis en résidence #1 : Iosi Havilio
Pour ce premier Jeudi en résidence, l’auteur argentin Iosi Havilio revient sur son parcours d’écrivain d’une manière amusée et amusante. Il termine son intervention par une lecture en espagnol d’un texte inédit.
Classé dans: 4.80 Littérature argentine
26 mai 2017
Quelques considérations sur la littérature latino-américaine
Avant la troisième session, cet automne, des « Cours de littérature en six heures un quart » qui seront consacrés à la littérature latino-américaine, l’écrivain en résidence Antônio Xerxenesky nous livre quelques considérations sur cette littérature qu’il connaît bien. Conférence qu’il a offerte au public le mardi 23 mai dans la bibliothèque.
27 octobre 2014
Voces / Voix
© Ángel Ros, La dernière maison d’Antonio Porchia dans le quartier de Los Olivos, Calle Malaver 1647
Nous allions lui rendre visite dans des maisons chaque fois plus petites, après qu’il dut vendre celle qu’il avait héritée de son frère et en acheter une plus modeste et plus éloignée du centre, pour survivre un temps avec la différence. Mais on y voyait toujours les tableaux que lui avaient donnés leurs auteurs, parmi lesquels certains des plus côtés de la peinture argentine de ce siècle (Potorutti, Victorica, Quinquela Martín, Castagnino, Soldi, Butler, Forner etc.). (suite…)
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8 octobre 2014
Eloge de l’ombre
Anonym, Werbebild für Blow-Up, 1966, Silbergelatine-Abzug, 20.7 x 25.4 cm
Courtesy Philippe Garner © Neue Visionen Filmverleih GmbH/Turner Entertainment Co.- A Warner Bros. Entertainment Company. All rights reserved.
Paris devient Londres, l’Île de la Cité Maryon Park, la belle femme blonde surprise par le photographe reste une belle femme blonde et le narrateur ne sait toujours pas s’il doit raconter son histoire à « la première ou à la deuxième personne du singulier, ou à la troisième du pluriel, ou en inventant au fur et à mesure des formes nouvelles ». (suite…)
Classé dans: 4.80 Littérature argentine
11 juillet 2014
L’avant boom : 1959-1967
Julian Davalos, bicicleta, 2010
En une demi-douzaine d’années, cinq longues nouvelles ou si l’on préfère de courts romans redéfinissent en profondeur la littérature latino-américaine : L’homme à l’affût de Julio Cortázar (1959), Pas de lettre pour le colonel de Gabriel Garcia Marquez (1961), Aura de Carlos Fuentes (1962) , Ce lieu sans limite de José Donoso (1966) et Les chiots de Mario Vargas Llosa (1967). La même année, avec le succès fulgurant de Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez, c’est l’annonce médiatique de ce « renouveau » estampillé du nom de boom. Ces cinq récits tous parfaits – tant dans leur forme que dans les thèmes ambitieux qu’ils développent – ne sont pas considérés comme les grands œuvres de leurs auteurs (Marelle, Cent ans de solitude, La Mort d’Artemio Cruz, L’obscène oiseau de la nuit et Conversation à la cathédrale) mais ils ont le mérite d’en contenir les germes. (suite…)