4 juillet 2019
Les jeudis en résidence #9 : Elisa Wouk Almino
Ana Cristina Cesar, Campos do Jordão, agosto de 1978
Lors de ce Jeudi en résidence, Elisa Wouk Almino nous parlera du projet qu’elle développe actuellement à la Fondation Jan Michalski : sa traduction de Luvas de pelica (Kid Gloves), l’œuvre majeure de la poète Ana Cristina Cesar (1952-1983). Cette auteure connue sous le nom d’Ana C. au Brésil, devenue aujourd’hui une influence majeure de la littérature brésilienne, a publié ses poésies dans les années 70 et au début des années 80, tout en travaillant comme traductrice, journaliste et critique littéraire à Rio de Janeiro. L’occasion de revenir également sur l’amitié qui a lié Ana C. et la propre mère d’Elisa, Bia Wouk, et sur la correspondance qu’elles ont entretenue durant la rédaction de Luvas de pelica.
Plus largement, Elisa nous parlera de son travail de traductrice et d’écrivain, ainsi que de son prochain projet d’écriture, un livre ayant pour thème ce fameux mot portugais intraduisible : la saudade.
Classé dans: 5.70 Littérature brésilienne
4 avril 2019
Les jeudis en résidence #6 : Elisabeth Monteiro Rodrigues
© Alex Webb, Mucoroge, 2002
Traduire : accomplir son voyage dans la langue – Autour de Mia Couto
Né en 1955 au Mozambique, Mia Couto est aujourd’hui un des écrivains de langue portugaise les plus inventifs. De livre en livre, il déploie une œuvre magistrale, à la fois érudite et populaire, drôle et tragique, universelle et enracinée dans son Mozambique natal, et dont le charme, la profondeur et la poésie imprègnent tant ses romans que ses récits, chroniques et contes. Il a reçu le Prix de la francophonie en 2012 pour L’accordeur de silences (Métailié), le Prix Camões en 2013, le Prix Neustadt en 2014. D’abord parue aux éditions Albin Michel, son œuvre est désormais publiée aux éditions Chandeigne et Métailié. Histoires rêvérées et La confession de la lionne sont ses titres les plus récents.
26 mai 2017
Quelques considérations sur la littérature latino-américaine
Avant la troisième session, cet automne, des « Cours de littérature en six heures un quart » qui seront consacrés à la littérature latino-américaine, l’écrivain en résidence Antônio Xerxenesky nous livre quelques considérations sur cette littérature qu’il connaît bien. Conférence qu’il a offerte au public le mardi 23 mai dans la bibliothèque.
17 novembre 2016
Fernando Pessoa : le voyage immobile
Par Patrick Quillier
Où il est question, à partir notamment de sa formule « Je n’évolue pas, je voyage », de tout le dispositif de l’hétéronymie, ce pas de côté cher à Pessoa qu’il effectue pour se voir et sentir autrement en « s’autrifiant ».
Classé dans: 5.10 Littérature portugaise
20 octobre 2016
La littérature portugaise au temps des Grandes Découvertes (XV-XVIIe siècles)
Par Michel Chandeigne
À l’époque des Découvertes, Portugais et Espagnols repoussent les limites du monde connu aux dimensions de la planète telle que nous la connaissons aujourd’hui. Alors que les Espagnols se cantonnent à l’Amérique centrale, aux Caraïbes et au nord-ouest de l’Amérique du Sud, les Portugais, après avoir reconnu les contours du continent africain au XVe siècle, atteignent Terre-Neuve et le Brésil en 1500, puis se répandent dans toutes les mers d’Asie jusqu’au Japon, abordé en 1543. Accompagnant ce gigantesque mouvement d’expansion, toute une littérature voit le jour pour décrire ces nouveaux mondes et de nouvelles humanités.
Classé dans: 5.10 Littérature portugaise
29 septembre 2016
Programme Automne 2016
21 juillet 2014
Macao, monde flottant
Partons vers l’Orient – « par delà l’aurore et le Gange » – avec Kenneth White, Miguel Torga et Antonio Tabucchi ; trois façons de se désorienter dans l’ancienne cité lusitanienne, Macao. (suite…)
16 avril 2014
Paradise lost
Bernardo Soares – «Que je redevienne enfant et le reste à jamais»[1]
Alberto Caeiro – «Cela exige une étude approfondie,
Un apprentissage du désapprendre»[2]
Fernando Pessoa enfant (archives de la famille) in : Teresa Rita Lopes, Fernando Pessoa: le théâtre de l’être, Paris : Éd. De la Différence, 1985.
Il est bon de relire Le livre de l’intranquillité en rentrant de voyage (le lire avant risquerait de nous empêcher de partir). Cela nous rappelle ce que nous devions oublier pour partir :
« Si j’imagine, je vois. Que fais-je de plus en voyageant ? Seule mon extrême faiblesse de l’imagination peut justifier que l’on ait à se déplacer pour sentir.» (451) (suite…)
Classé dans: 5.10 Littérature portugaise